Parcourant les arborescences


de ce qui s’écrivit d’un lieu à l’autre


je me perds. Perdu, là, me voilà.


Ah quelle joie d’être perdu,


de rester perché sur l’une des branches


de l’arborescence, de balancer mes jambes par le texte,


de l’ébranler en ses soudures,


puis de grimper à d’autres phrases,


d’autres livres, d’autres corpus,


et de mélanger les ramures


de telle façon que jamais,


jamais je ne retrouverai


la sortie des arborescences.

La perle
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